Les services d’aide à la personne

Les activités complémentaires d’aide à l’insertion

Au delà de l’aide alimentaire, les Restos offrent des services dont le but est de faciliter le retour des personnes en difficulté à une vie autonome.Selon les centres il s’ agit :

  • De lutter contre illettrisme: des cours de français sont donnés dans plusieurs centres.
  • D’aider à la recherche d’un emploi : une initiation à l’informatique est offerte dans 2 centres.
  • De permettre l’accès au droit, à des personnes qui d’elles mêmes, ne feraient pas la démarche : 9 centres organisent des permanences en présence d’avocat en activité (en partenariat avec la CDAD et le barreau des Hauts de Seine)
Soutien à la recherche d’emploi Didier LEDOUX didier.ledoux@restosducoeur.org
Ateliers de Français Michele CALLEGARI michele.callegari@restosducoeur.org
Soutien Scolaire Antoinette LEDOUX antoinette.ledoux@restosducoeur.org
Accès aux droits et Santé Bernard ROUSSEL bernard.roussel@restosducoeur.org
Accès à la justice Bernard ROUSSEL bernard.roussel@restosducoeur.org
Accompagnement budgétaire Laurent CARLE savoie.carle@gmail.com
Culture et Loisirs Aline LUNEL aline.lunel@restosducoeur.org
  •  Permanence d’avocats

La résolution d’un problème juridique, touchant notamment au droit de la famille, du logement, du travail ou au droit des étrangers peut constituer une chance de sortie de la précarité.

Les pouvoirs publics ont bien conscience de la nécessité d’aider ceux qui n’ont pas la possibilité de rémunérer un avocat afin d’obtenir que justice leur soit rendue.

Des consultations d’avocats gratuites sont organisées dans nombre de mairies à cette fin .

Ce dispositif n’est toutefois pas pertinent pour les personnes accueillies aux Restos car, bien souvent, ils ne sont pas en mesure, ou n’ont plus la volonté, de mettre seul en œuvre la procédure qui leur est conseillée.

 SPÉCIFICITÉ DE L’ACCÈS AU DROIT PROPOSÉ PAR LES RESTAURANTS DU CŒUR.

Avant la consultation

Les personnes accueillies intéressés ont un entretien préalable avec le bénévole référent afin d’exposer brièvement leur difficulté juridique. Une convocation écrite, avec l’avocat, leur est ensuite remise.

 

Après la consultation et debriefing fait avec l’Avocat

Le bénévole référent s’assure que la procédure conseillée est bien mise en oeuvre.
Il pourra, si nécessaire, aider à constituer un dossier (ex : demande d’aide juridictionnelle), rédiger un courrier, et pallier toutes les difficultés pour mener le dossier à bonne fin.

 

  • Micro-crédit

Le Microcrédit personnel est la mesure phare de la loi de programmation pour la cohésion sociale, dite Loi Borloo.

Concrètement, il s’agit d’un crédit personnalisé à faible taux d’intérêt et sans garantie pour l’emprunteur. Il vise à renforcer la cohésion sociale et à réintégrer dans le système bancaire des personnes qui en étaient exclues. Son objectif est donc autant social qu’économique.

Le Microcrédit permet de financer des biens durables et nécessaires, utiles pour la réalisation d’un projet contribuant à l’insertion : aide à la mobilité, à l’éducation, la formation, accès au logement, etc. 
 

Les prêts vont de 300 à 3000€ et le remboursement, mensuel, est étalé sur une période de 12 à 36 mois. Ils sont donc accessibles pour des individus disposant d’une capacité de remboursement, même modeste.

COMMENT FONCTIONNE-T-IL ?

Les Restaurants du Cœur accompagnent le demandeur avant, pendant et après sa démarche, et proposent aux banques les dossiers sélectionnés : c’est la partie dite sociale.

Les banques partenaires décident de l’attribution du prêt, le financent et s’occupent de la gestion administrative du crédit.

L’État garantit les prêts à hauteur de 50%, via le Fonds de Cohésion Sociale.

Le financement du programme n’est donc pas assuré par les Restos, mais par des partenaires bancaires. A l’inverse, le suivi humain et l’accompagnement  sont intégralement effectués par les bénévoles des Restos.

 

Un exemple d’aide à la personne