Nous étions 3 (Marie Hélène, Brigitte et Dominique) accompagnatrices du Centre pour 9 bénéficiaires vendredi 17/12
La visite a été formidable, de l’avis de tous. Notre guide, après avoir demandé à chacun de quel pays il venait, nous a emmenés voir ce qu’il y avait de plus beau dans ces pays. Musée magnifique et Guide brésilienne, exceptionnelle. !
MERCI Les Métropolitains 92 Club de Basket de Boulogne Levallois supporters des Restos du Cœur ».
Alain Bouvard son Président, Bénévole au Centre d’Asnières nous a associé au match contre Pau pour une collecte.
L’équipe entrainée par Vincent Collet a enregistré sa 11ième victoire d’affilée à domicile (87 à 54) vendredi soir et consolide sa place de leader du championnat…
Très belle soirée au Conservatoire de Boulogne, pour le Concert Symphonique de l’Orchestre ARCANA au profit des Restos du Cœur.
Le Grand Auditorium était plein soit près de 400 personnes.
Merci à tous les musiciens et Evelyne Aïello , la chef d’Orchestre, à Mr Philippe Zimmer, Responsable des Activités Publiques, pour son accueil à l’auditorium et à Mr Pierre Deniziot Vice-Président du Conseil Régional d’Ile de France représentant la Mairie de Boulogne.
Monsieur Hans-Dieter LUCAS, ambassadeur d’Allemagne a rendu visite le 9 novembre aux Restos du Cœur d’Asnières, en présence de Patrice Douret Président de l’Association Nationale et de Madame Angelina Bourdier-Charef, adjointe au Maire d’Asnières déléguée aux Solidarités.
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Les Bénévoles et Murielle Dappe responsable du Centre ont présenté et détaillé l’ensemble des Aides aux Personnes accueillies qui complète l’Aide Alimentaire (Soutien à la recherche d’emploi,Accès à la Justice, Accès aux droits sociaux, Accompagnement scolaire, Atelier de cuisine, Fracture numérique, Vestiaire, Activité Bébés… ) justifiant les budgets alloués par les pays de l’Union Européenne.
Nous avons eu le plaisir d’accueillir hier au Centre de Malakoff Madame la Députée de la 10ième circonscription des Hauts de Seine : Florence Provendier »
Mondelez International nous a fait un don de 33 palettes de Chocolat de fin d’année et autant de Biscuits LU. Un peu de douceur en cette fin d’année pour les bénéficiaires de nos Centres
Article de la journaliste Lina Tran pour Citoyens.com
Alors que la 36 ème campagne d’hiver des Restos du cœur a démarré ce mardi 24 novembre, le nombre de bénéficiaires est déjà haut sur la jauge, avec le retour d’anciens habitués qui avaient réussi à s’en tirer, ou de nouveaux publics comme les étudiants. Reportage à l’antenne d’Asnières.
À l’arrêt de bus “Tour d’Asnières”, les personnes avec des caddies vides et des sacs de courses remplis se croisent. Signe que les locaux des Restos du cœur ne sont pas très loin. Dans les Hauts-de-Seine, l’association dispose de 15 antennes. Celle d’Asnières fait partie des plus importantes, avec notamment le seul centre bébé du département.
À proximité de la nouvelle gare du Paris Grand Express et de la ZAC Le Parc d’affaires, les Restos du cœur d’Asnières-sur-Seine accueillent les bénéficiaires depuis près de dix ans. Disposant de 600 mètres carrés, l’association accueille le public aussi bien pour la distribution alimentaire que pour une aide sociale.
« Le jour où ils m’ont donnée une poussette, j’ai pleuré de joie »
Dans le département, la singularité des Restos du cœur d’Asnières est son centre bébé. « Tous les centres distribuent des couches et du lait. Mais ici, on a des vêtements et on collecte des poussettes, des nacelles et tout le matériel de puériculture », explique Murielle Dappe, responsable des Restos du cœur d’Asnières. Une bouée pour Biallo, bénéficiaire depuis la naissance de son fils Adbullah de 5 mois et en attente d’une réponse pour sa demande d’asile. « C’est eux qui m’ont donné une poussette. J’ai eu une césarienne et je portais mon enfant sur un porte-bébé, ce qui était dur. Le jour où ils m’ont donnée une poussette, j’ai pleuré de joie. »
Une organisation millimétrée par la crise sanitaire
« La porte d’entrée c’est l’alimentaire, mais les Restos font plein de choses à côté », rappelle Murielle. Dès l’inscription, les bénévoles proposent aux nouveaux bénéficiaires des activités adaptés à leurs besoins. Français, soutien scolaire, informatique pour lutter contre la fracture numérique, établissement d’un budget, aide à rédiger du courrier administratif, ateliers tricot et de cuisine… l’activité des Restos du cœur ne s’arrête pas à l’aide alimentaire même si avec le confinement, les activités en groupe se sont arrêtées. « Mais c’est vrai qu’en règle général, les gens viennent là parce qu’ils ont faim. », se désole Murielle.
À l’accueil, Chantal vérifie les cartes des bénéficiaires afin de savoir à quel panier ils ont droit.
Pour les bénévoles, l’organisation en temps de confinement obère le lien social. « Il n’y a plus de contact avec les gens. C’est vraiment de l’administratif et de la distribution de sacs. Ça n’a pas beaucoup d’intérêt, mais je sais que ça aide beaucoup », confie Corinne, en charge de l’approvisionnement et de la section adulte. Les paniers distribués constituent une aide alimentaire pour tenir une semaine. Une aide indispensable pour ce père de famille soudanais, qui attend également une réponse de sa demande d’asile. « J’attends d’avoir mes papiers pour travailler. Et peut-être arrêter de venir ici.En attendant, l’association nous aide énormément », témoigne le réfugié.
Ce jour-là, Maëva s’occupe d’ajouter les produits frais dans les paniers.
L’association a complètement réorganisé son schéma de travail habituel pour répondre aux gestes barrières. « On prépare un sac en avance, en fonction du nombre de personnes dans la famille. Puis, on rajoute le frais et le surgelé », explique Marie-Christine, jeune retraitée et bénévole depuis un an et demi. « On a plus ou moins chacun son poste, on se spécialise en fonction de nos préférences. » Ouvert trois jours par semaine, les bénéficiaires sont convoqués à une heure fixe pour récupérer leur panier. En moyenne, c’est une centaine de familles qui viennent ici par jour.
« On est à 300 familles, et je pense qu’on finira à 400 »
Alors que la majorité des bénéficiaires sont d’ordinaire des familles monoparentales, les Restos du cœur d’Asnières ont vu débarquer de nombreux étudiants. « On les voit arriver, parfois à 4 ou 5 en même temps. C’est une période dure pour eux. Ils doivent étudier chez eux, donc ils n’ont pas accès à la cantine universitaire. En plus, ils ont perdu leur petit boulot. » Revoir des visages familiers, une autre situation qui désole Murielle. « On a aussi des gens qu’on ne voyait plus. Ils avaient trouvé des petits boulots qui leur suffisait pour vivre, et ils n’avaient plus besoin de venir. »
Cette année, les slogans de la 36ème campagne des Restos du cœur font directement écho à la crise économique et sanitaire
« Dans tous les centres du 92, on a en moyenne une augmentation de 20 à 25% des bénéficiaires. À mon avis, dans deux mois ça commencera à être compliqué. Ici, on est à 300 familles, et je pense qu’on finira à 400. » Corinne ressent déjà la limite des stocks de l’association. « On distribuait 1,5l de lait. On vient de nous dire de passer à 1l.» Heureusement, l’association bénéficie de dons toute l’année. « On vient de recevoir un énorme don de légumes frais. On a aussi reçu beaucoup de boissons de la part de cinémas et de cafés fermés pendant le confinement. C’est très agréable car on en a bien besoin ! » À côté, l’association peut aussi compter sur le fond européen d’aide au plus démuni (FEAD).