Ouverture de la campagne des restos du cœur : les nouveaux visages du bénévolat
Avec les confinements du printemps et de l’automne, les Restos du cœur qui lancent ce mardi leur 36eme campagne, ont vu affluer de nouveaux volontaires plus jeunes que la moyenne
Florent qui travaille dans l’évènementiel, a décidé d’offrir de son temps aux Restos du cœur de Colombes (Hauts-de-seine) plutôt que de rester cloitré. LP/Philippe Lavielle
Patrice Blanc Président de l’Association Nationale a lancé officiellement la 36ième Campagne des Restos du Cœur le 24 novembre dans notre Centre d’Asnières en présence de Monsieur le Premier Ministre Jean Castex, de Monsieur le Ministre de la Santé et des Solidarités Olivier Veran, de Monsieur Baudoin Baudru représentant de la commission Européenne en France, de Monsieur le Préfet Laurent Hottiaux et de Monsieur Aeschlimann Maire d’Asnières.
Une belle reconnaissance pour tous les Bénévoles de l’AD92
Hauts-de-Seine. Les Restos du Cœur ont distribué 25% de repas en plus en 2020
Le nombre de repas distribués aux bénéficiaires des Restos du Cœur dans les Hauts-de-Seine a augmenté de plus de 25% en 2020, d’après son Président au niveau départemental.
Par Emma Grivotte Publié le 20 Nov 20 à 13:32 mis à jour le 20 Nov 20 à 13:36
L’épidémie de Covid-19 produit des malades mais également plus de pauvreté. Dans les Hauts-de-Seine, le nombre de repas distribués aux bénéficiaires de l’aide alimentaire des Restos du Cœur a augmenté de 25% en moyenne, malgré des disparités entre communes. Les bénévoles de l’association s’apprêtent à lancer leur campagne d’hiver mardi 24 novembre 2020 pour offrir des vivres et du réconfort aux personnes dans le besoin à l’approche de Noël.
Ce chiffre « correspond à la tendance nationale » d’après le responsable du département, Jacques Latil, Président des Restos du Cœurdes Hauts-de-Seine. Il est encore plus élevé à Paris (+30%) et en Seine-Saint-Denis (+40%) d’après le Président au niveau national Patrice Blanc, interrogé hier sur France Inter. Ce dernier devrait d’ailleurs être présent ce mardi au centre d’Asnières-sur-Seine pour le lancement de la campagne.
Treize centres dans les Hauts-de-Seine
Cette augmentation varie selon les villes. À Clamart, le nombre de repas donnés a bondi de 60% et à Boulogne-Billancourt, de 88%. En revanche, le centre de Nanterre a « eu un cas de Covid, donc il a ouvert avec quelques semaines de retard » comme celui du Plessis-Robinson, explique Jacques Latil.
Neuf autres points de distribution seront rouverts la semaine prochaine sur le territoire : Asnières-sur-Seine, Bagneux, Clichy, Colombes, Fontenay-aux-Roses, Gennevilliers, Malakoff, Rueil-Malmaison et Saint-Cloud. Un camion de l’association distribue aussi des repas à Colombes, et des maraudes sont organisées à Clichy.
Avec l’épidémie de Covid-19, les bénéficiaires récupèrent des sacs de vivres préparés par les 830 bénévoles altoséquanais. Les activités d’aide à la personne, c’est-à-dire la réinsertion dans le monde du travail, l’aide médicale et celle des avocats, sont « aujourd’hui mises entre parenthèses », indique Jacques Latil.
Étudiants et sans-emploi
Sur l’année 2019-2020, environ 20 000 personnes ont bénéficié de l’aide alimentaire dans les Hauts-de-Seine, ce qui représente un million et demi de repas. Avec la crise sanitaire, l’association « voit apparaître de nouveaux publics : des gens qui avaient des petits jobs qu’ils ont perdus, des étudiants qui viennent de Province, sont en région parisienne et scotchés chez eux. À un moment donné, ils n’ont plus assez de quoi manger, donc ils viennent nous voir. »
Il devrait y avoir assez de bénévoles cette année selon Jacques Latil, même si certains ont déserté par peur du Covid-19. Mais l’association a toujours des besoins : « Aux Restos du Cœur, on est sur le fil du rasoir pour tout. C’est en flux-tendu en permanence. On a toujours besoin de dons, de chauffeurs, et de gens prêt à endosser des responsabilités. »
Le président se réjouit néanmoins de la participation des collectivités : « Il y a eu beaucoup de solidarité entre les associations et avec les mairies, et de la part du conseil régional et du conseil départemental. »
Aux Restos du Cœur, un tiers des vivres sont financés par le Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) de l’Union Européenne. Il y a aussi les invendus que les bénévoles récupèrent dans les magasins. Les centres départementaux sont par ailleurs alimentés par l’organisation nationale, qui collecte la majeure partie des dons. Ceux-ci, comme toujours, sont ouverts.
Voici le tableau récapitulatif des heures et jours d’ouverture pour la campagne à venir de cet hiver 2020/2021
Clic sur le tableau pour agrandir
Attention, Changement d’horaires pour le centre de Nanterre à partir du 7 Décembre : La distribution se fera sur 4 Jours : Lundi (Famille 1), Mardi (Famille 2 et 3) , Jeudi (Famille 4) et Vendredi (Famille 5 et 6) de 8h30 à 11h30
Pour les coordonnées téléphoniques et adresses, clic ici
Nous avons pris possession jeudi après-midi avec Pascal, du camion subventionné par :
– la Fondation Bel,
– la Société Materne Mont Blanc,
– la Fondation Vinci pour la Cité,
et le Conseil Régional d’Ile de France.
Leur soutien financier a permis d’acquérir un camion FIAT Ducato (véhicule au Gaz) équipé d’un hayon pour optimiser nos ramasses dans les points de vente du nord des Hauts de Seine.
Celles-ci étant d’autant plus nécessaires que la fréquentation de nos Centres a augmenté de 25%.
Une bonne nouvelle avant la prochaine campagne d’Hiver
Depuis le confinement, l’association manque cruellement de chauffeurs bénévoles pour livrer la nourriture dans les centres de distribution. Les salariés craignent « la catastrophe » à cause du nombre de bénéficiaires, en hausse constante.
Argenteuil, le 15 septembre. Les Restos du cœur sont à la recherche de chauffeurs bénévoles pour distribuer la nourriture dans les centres des Hauts-de-Seine (ici celui de Boulogne-Billancourt) et du Val-d’Oise, depuis leur plateforme à Argenteuil. LP/A.R.
Par Ariane Riou
Le 17 septembre 2020 à 19h57, Article du PARISIEN
C’est l’heure de pointe dans l’entrepôt des Restos du cœur, à Argenteuil (Val-d’Oise). Dehors, le soleil commence juste à poindre. Mais à l’intérieur, tout le monde est déjà sur le pont. Les uns chargent les camions de nourriture, les autres grimpent dans les cabines. « Bonne route ! », lance Guillaume Chancelier à l’un des chauffeurs.
S’il réussit à dissimuler son stress derrière sa franche sympathie, le responsable de l’entrepôt ne cache rien de la « situation critique » dans laquelle il se trouve. Depuis le confinement, les livraisons de nourriture dans les trente centres de distribution du Val-d’Oise et des Hauts-de-Seine desservis par l’entrepôt d’Argenteuil se sont complexifiées. « Entre mars et septembre, on est passé de 21 chauffeurs bénévoles permanents à six », souffle-t-il.
Argenteuil, le 15 septembre. 3,5 millions de repas sont livrés depuis l’entrepôt qui dessert les Hauts-de-Seine et le Val-d’Oise. LP/A.R.
La cause? « La grande majorité des bénévoles sont des retraités », explique Jacques Latil, président des Restos du cœur dans le 92. Certains se sont mis en retrait à cause du Covid-19. « J’ai un chauffeur qui a des problèmes cardiaques, un autre qui est en chimiothérapie, un troisième qui a peur de l’attraper… », liste Guillaume Chancelier, devant son écran d’ordinateur sur lequel les absences s’affichent en rouge. « C’est criant », souffle-t-il.
Pour pallier ces trous, le responsable a fait appel, ces dernières semaines, à des sociétés de transports privées. « Mais elles aussi sont en sous-effectifs avec la crise, observe-t-il. C’est un vrai casse-tête. »
Des responsables de centre au volant
Place, donc, au système D. Ce matin-là, sur les neuf livraisons prévues, trois seront effectuées par les responsables de centre eux-mêmes. « Lui, par exemple, c’est le responsable de Soisy-sous-Montmorency, indique Jean-Michel Baer, le président de l’association dans le Val-d’Oise, en pointant un homme pressé qui se dirige vers l’un des camions. Ce matin, c’est lui qui fera la livraison dans son centre, ce qui n’arrivait jamais avant. »
Il est 7h30 quand, Michel, 60 ans, débarque sur son vélo à l’entrepôt. Le grand-père est chauffeur bénévole depuis son départ en retraite il y a un an. Ce matin-là, il doit livrer le centre de Boulogne-Billancourt. Dans son camion, des yaourts, des légumes frais, des œufs…
Boulogne, le 15 septembre. Le centre de la plus grosse ville des Hauts-de-Seine reçoit 20 % de bénéficiaires en plus depuis le déconfinement. LP/A.R.
Michel en parle autour de lui, trouve un ancien collègue disponible pour aider. « Je n’aurais jamais pu rester sur mon canapé en sachant qu’ils avaient besoin de moi », martèle-t-il. Dès son arrivée à Boulogne, le retraité s’attelle à décharger le camion avec des bénévoles, sous l’œil de Christine Mahuzier, la responsable du centre.
« Si les livraisons ne fonctionnent plus, c’est toute la chaîne qui s’écroulera »
« Jusqu’à présent, Guillaume a fait des miracles, on a toujours été livré », reconnaît la responsable. Mais la suite semble plus floue, le nombre de bénéficiaires ayant bondi de 20 % au déconfinement. « Des personnes qu’on ne connaissait pas, des étudiants, des familles nombreuses, sont venues chercher à manger », explique-t-elle.
Pendant le déchargement du camion, un bénéficiaire glisse une tête dans le centre. « Il faut revenir cet après-midi Monsieur. La distribution a lieu à partir de 13h30 », précise Christine Mahuzier. « Vous voyez, si les livraisons ne fonctionnent plus, c’est toute la chaîne qui s’écroulera », anticipe-t-elle.
Entre Boulogne et Argenteuil, le 15 septembre. Michel, 60 ans, est bénévole pour les Restos depuis un an. LP/A.R.
10h30. Michel reprend le volant. C’est l’heure de rentrer à Argenteuil, là où 3,5 millions de repas sont livrés chaque année. À son bureau, le responsable, Guillaume Chancelier, planche sur les plannings. « Avant, je pouvais prévoir les choses deux semaines à l’avance. Aujourd’hui, c’est impossible, je m’y prends trois jours avant », regrette le spécialiste.
Des dons refusés faute de chauffeurs
Lucien, dit « Lulu », s’arrête pour le saluer. Le chauffeur de 64 ans vient de terminer sa livraison au Plessis-Robinson. « Je bosse tous les jours ici, explique-t-il. Avant le confinement, c’était trois jours par semaine mais je sais qu’ils ont besoin de moi maintenant. »
Car le déficit de chauffeurs a déjà créé de la casse. Certains « enlèvements », ces trajets pour récupérer de la nourriture chez des donateurs, sont passés à la trappe. « On n’a plus assez de monde pour aller les chercher, confie Jean-Michel Baer. C’est triste mais on est obligé de refuser… »
Guillaume Chancelier calcule : « on a besoin de neuf chauffeurs en plus pour tenir le coup ». Seul un permis B – les camions ne sont pas immenses – et « un peu d’humanité » suffisent pour devenir bénévole.
Dans quelques semaines, fin novembre, la campagne d’hiver, la plus importante de l’association, doit commencer. Et les livraisons s’intensifieront. « Si on ne trouve pas de chauffeurs d’ici là, on court à la catastrophe, souffle le responsable de l’entrepôt de 4 500 m 2. Je n’aurai plus de solutions. »
Nous avons eu la visite le jeudi 2 Juillet au Centre d’Asnières de Madame Christelle Dubos secrétaire d’état auprès du ministre des Solidarité et de la Santé, qui avait annoncé la veille un nouveau plan de soutien à l’aide alimentaire.
Madame la Ministre souhaitait rencontrer les bénévoles et échanger sur l’activité du centre et des Restos pendant la crise COVID.
Nous lui avons fait visiter les lieux, présenté nos activités , en montrant bien ce que nous sommes parvenus à mettre en place pendant cette crise
Nous avons pu lui faire part de la situation et de l’augmentation de la fréquentation de nos centres eu égard à l’appel européen que les Restos ont lancé avec de nombreuses autres associations il y a quelques jours.
Inutile de vous dire que la situation sanitaire dans laquelle nous vivons tous a bouleversé le quotidien de chacun d’entre nous.
Obligés dans un premier temps de se conformer aux décisions gouvernementales, Bureau de Boulogne et Centres de distribution des Restos du Cœur des Hauts de Seine ont été fermés après la Collecte Nationale des 6, 7 et 8 mars 2020.
Nous avons depuis mis tout en œuvre en lien avec notre Association Nationale pour essayer de continuer à apporter notre soutien à ceux qui en ont le plus besoin.
Nous avons obligation de le faire en protégeant les Bénéficiaires que nous avons l’habitude de recevoir mais également les Bénévoles dans chacun de nos Centres.
Ceci implique pour ceux qui ont réunis toutes les conditions nécessaires de le faire en respectant un certain nombre de règles :
distances de protection entre Bénéficiaires,
distances de protection entre Bénéficiaires et Bénévoles,
distances de protection entre Bénévoles,
Port de masques, gants et utilisation régulière de Gel pour les Bénévoles à recommander également aux Bénéficiaires.
Munissez-vous des autorisations de sortie,
19/05/2020 : Vous trouverez ci-joint la situation des Centres du 92, qui est susceptible d’évoluer, et que nous actualiserons.
clic pour agrandir ce tableau
A noter le centre de Gennevilliers est fermé l’été. C’est le centre d’Asnières qui assure la distribution pour ce centre
Soyez prudents, respectez les règles en vigueur, protégez-vous, Bien cordialement
Rencontre entre un jeune donateur et une bénévole des restos du Cœur, à la collecte de centre commerciale de Leclerc Nanterre, Vendredi 6 Mars
Qu’elle fût ma surprise lorsque Jules un enfant de 8 ans est venu m’apporter son caddie remplie de produits de premières nécessités, et encore plus, lorsque sa maman m’a raconté la raison de ce caddie plein, et l’action que son enfant réalise pour obtenir l’argent de ce don.
Jules 8 ans bientôt 9, vend dans son entourage des cartes de vœux faites maison et cela pour la 3ème année consécutive.
La première année il a récolté plus de 18€,
La deuxième année 72€
Cette année il a dépassé les 100€
Il y a 3 ans au moment de Noël il a voulu faire quelque chose pour les gens qui n’avaient pas à manger et à trouver cette idée pour gagner de l’argent.